HADES & PERSEPHONE – SCARLETT ST CLAIR
Bon, bon, bon ! J’avais vu passé cette saga passée sur TikTok, mais en VO. Elle m’avait très vite intriguée et pendant plusieurs mois elle m’est resté en tête. Un jour, je découvre que cette série va être traduite, je me suis donc ruée sur les trois tomes dés leur sortie, persuadée que j’allais adorer cette saga…. Perdu !
Il est possible que cet article contienne des spoils parce que je dois absolument vider mon sac.
Perséphone n’est la déesse du printemps qu’en titre. Depuis qu’elle est toute petite, les fleurs se ratatinent à son contact. Après s’ être installée à New Athens, elle espérait mener une vie discrète, dans la peau d’une journaliste mortelle. Tout change lorsqu’elle s’assied dans une boîte de nuit clandestine pour jouer une partie de cartes avec un étranger hypnotique et mystérieux.
Hadès, le dieu des morts, a bâti un empire du jeu dans le monde des mortels et ses paris favoris sont réputés impossibles. Mais rien ne l’a jamais intrigué autant que la déesse qui lui offre une aubaine laquelle il ne peut résister. Après sa rencontre avec Hadès, Perséphone se retrouve liée par un contrat avec le Dieu des morts, et ses conditions sont impossibles : Perséphone doit créer la vie dans le monde souterrain ou perdre sa liberté à jamais. Le pari ne se limite cependant pas à exposer l’échec de Perséphone en tant que déesse. Alors qu’elle s’efforce de semer les graines de sa liberté, son amour pour le Dieu des ténèbres grandit – un amour à la fois envoutant et interdit.
C’est dommage parce que franchement, on partait bien. J’ai trouvé que le premier tome n’était pas mal du tout. Certes, il était un peu long, je n’ai pas totalement adhéré à l’univers de Nouvelle Athènes mais j’avais adoré voir les débuts de la relation entre Hadès et Perséphone et je pensais que c’était un début qui promettait une belle suite de série.
Et puis c’est la dégringolade. J’ai détesté le deuxième tome et je n’ai pas su arriver au bout du troisième. Je peux comprendre un premier tome introductif, peut-être même un peu trop. Mais un deuxième et troisième tome fades comme la pluie ? Non, c’est bon, j’ai ma dose. Le peu de choses qu’il se passe dans le deuxième tome sont insignifiantes et j’ai plus d’une fois eu envie de l’abandonner. Mais j’en suis venue à bout, c’est bien que quelque chose m’a motivée ? Oui, le résumé du troisième tome. J’ai été le lire en plein milieu de ma lecture du tome 2, pour voir si ça valait le coup de continuer et j’ai trouvé que oui, ça avait vraiment l’air génial et qu’il fallait que je tienne bon, alors je l’ai fait.
On arrive au troisième tome, celui avec le résumé très alléchant, et je suis arrivée à un peu plus de cent pages avant de baisser les bras et de l’abandonner. Après cent pages il ne s’était presque rien passé d’intéressant. Par contre, notre cher petit couple, lui, est toujours aussi chaud. Le problème c’est que les scènes de sexe sont nulles, à rallonge et elles arrivent n’importe quand n’importe comment. On s’ennuie comme des rats morts, on attend impatiemment que les deux se retrouvent pour démêler la situation et… Non, ils sont trop occupés à se lécher l’un l’autre dans tous les coins des Enfers. Hadès et Perséphone ne savent pas se lâcher ne serait-ce que cinq minutes. Même dans les moments les plus inopportuns, ils sont incapables de penser à autre chose qu’à se sauter dessus. Et si cela est déjà très dur à supporter, le fait que l’on suive le point de vue de Perséphone, obnubilée par l’entre-jambe d’Hadès même pendant les situations les plus improbables, rend la lecture cauchemardesque.
Ce qui ne m’a pas non plus aidé c’est la pauvreté des personnages. Je n’ai pas trouvé Hadès plus charismatique qu’un autre et Perséphone me sort par les yeux tellement je l’ai trouvé bête et égocentrique. J’entends bien que sa vie n’a pas été simple et qu’elle a tout à apprendre. C’est d’ailleurs pour ça que malgré mon manque d’attachement pour elle, j’avais tout de même apprécié le premier tome, parce que je pensais qu’elle ne pourrait qu’évoluer. Ce n’est pas le cas. Premier, deuxième ou troisième tome, je l’ai trouvé toujours aussi bête et égocentrique. Elle prend de plus en plus d’assurance, oui, je l’admets. Mais ça ne la rend que plus insupportable. Sa prise de conscience par rapport à ses pouvoirs lui donne une assurance qui lui fait faire des choix encore plus stupides que ceux fait au début de la saga. Son coté égocentrique fait aussi qu’elle ne fait que blesser son entourage, à rompre des promesses ou pour faire souffrir les autres juste pour son profit personnel, j’ai trouvé ça insupportable. Les conséquences de ses bêtises blessent à chaque fois plus d’une personne et au lieu de faire profil bas, elle ne fait que geindre, geindre et encore geindre, comme si rien n’était de sa faute et que la seule cause de tout le bazar qu’elle crée est la malchance.
Tout ceci a fait qu’en voyant que le troisième tome ne prenait pas un meilleur chemin que ces deux prédécesseurs, j’ai lâché l’affaire et arrêté la lecture de cette saga. Ça prenait trop de temps, j’avais l’impression de ne pas avancer et je n’en pouvais vraiment plus des parties de jambes en l’air d’Hadès et Perséphone. De plus, depuis que je sais qu’un quatrième tome est en cours, je me doute bien que ce troisième tome est loin de répondre à toutes nos questions et qu’il fait encore traîner les choses sur des kilomètres, alors j’ai préféré arrêter de perdre mon temps avec une saga aussi pauvre et de me consacrer à quelque chose de plus haletant.
J’ai fini le premier tome en me disant que j’avais hâte d’avoir la traduction du quatrième et en espérant de toutes mes forces que les spin-offs du point de vue d’Hadès sortent en France. Je ressors finalement de cette lecture totalement lessivée et déçue. Je ne veux plus entendre parler de cette réécriture du mythe d’Hadès et Perséphone, et j’espère oublier très vite ce que j’ai pu lire dans ces livres. D’ailleurs, je suis tellement déçue qu’à l’heure où j’écris cet article, les livres sont déjà revendus.